Retraites : réforme d’injustice pour les femmes

Mobilisons-nous tous et toutes le 7 mars contre le projet de réforme des retraites.

La réforme voulue par le gouvernement est particulièrement injuste pour les femmes ayant eu des enfants et une carrière longue. Elle réduit notamment la portée de la validation des trimestres liés aux enfants (jusqu’à 8 trimestres / enfant). Or celui -ci justement visait à compenser les inégalités professionnelles qui se traduisent par un écart de -40% en moyenne des pensions de retraite des femmes par rapport à celles des hommes.

La disposition envisagée, qui ne comptabiliserait que 4 trimestres au total pour partir avec le dispositif carrières longues, ne concernerait que 3000 femmes qui pourraient partir un an plus tôt en retraite. L’augmentation du minimum contributif à 85% du SMIC ne concernerait que les carrières complètes, à plein temps, et au SMIC : autant dire que les femmes qui ont, plus souvent que les hommes des carrières hachées, voire des postes à temps partiel…en seraient totalement exclues !

Au moment où le Sénat examinera le projet de loi, en sessions du 2 au 12 mars, il est vital que la “journée morte” du mardi 7 mars contre la réforme des retraites soit un succès. C’est presque la dernière chance. Nous invitons donc tous les salarié-es à participer massivement à la manifestation et à se déclarer en grève.   Notez bien que, même pour les cadres, il est possible de se déclarer en grève uniquement pour quelques heures (motif « G » encodée dans GTA par l’assistant-e de votre service). La retenue tiendra compte de la durée de l’absence et du salaire horaire, et apparaîtra dans le bulletin de salaire du mois suivant en « Absence non payée ».

Rendez vous donc à Clermont-Ferrand mardi 7 mars  à 10h,  place du 1er mai.

Vous pouvez toujours signer la pétition nationale. Elle compte plus d’un million de signatures https://protect-de.mimecast.com/s/tmEDCmq1vXfJEzpoIG9gYtr?domain=news.cfdt.fr

Le 7 mars doit être LA journée majeure de la contestation. C’est un moyen fondamental d’interpellation, non seulement du gouvernement mais aussi et surtout des parlementaires, pour qu’ils votent contre cette réforme brutale et totalement injuste.

Laurent Bador , délégué syndical Central

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