Epargne salariale Michelin : Une vraie valeur ajoutée – Episode 2 – le PERO

Mis en place par la loi Pacte de 2019, le PER Obligatoire remplace le PER Entreprises, anciennement appelé « article 83 ». Tout(e) salarié(e) ayant plus de 6 mois d’ancienneté dans une des sociétés du Groupe (MFPM, CGEM, PLA, CSM, MAS et CFM) peut en bébéficier. Le PERO permet de bénéficier d’un complément de revenus une fois à la retraite, sous forme de rente (ou de capital, si la rente est inférieure à 1200 € par an).

L’entreprise cotise à hauteur de 1,1% de la mensualité de base et le salarié à 0,2%. Ces versements obligatoires sont exonérés de l’impôt sur le revenu.

Des versements volontaires sont également possibles par le salarié, non abondés par l’entreprise, avec une fiscalité au choix selon les cas suivants :

• Si les versements sont déduits de l’impôt sur le revenu, la rente sera imposée (le capital aussi, avec notamment un Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30% sur les plus-values) ;
• Si les versements ne sont pas déduits de l’impôt sur le revenu, la rente sera exonérée de l’impôt ainsi que le capital, seules les plus-values seront soumises au PFU.

Il est possible de verser au PERO des jours de CET, non issus des CA (dans la limite de 10 jours maxi PERO+PERCOL). Ces transferts ne donnent pas lieu à un abondement.

Vous pouvez débloquer le PERO avant la retraite dans quelques cas, par exemple :

• Acquisition de la résidence principale (mais seulement la part des versements volontaires)
• Invalidité
• Décès du conjoint
• Surendettement

Prochain épisode, le PERCOL

Christophe Le Roux, élu CSE Clermont, CSEC et Comité Groupe France . Membre du Conseil de Surveillance des Fonds salariaux Michelin.