Discriminations LGBT+, ne baissons pas la garde

|

Vendredi 14 juin, de nombreux militants, adhérents et sympathisants CFDT ont participé à la marche des fiertés de Clermont Ferrand co-organisée par notre organisation syndicale. Une occasion de rappeler l’importance des droits des personnes LGBT+ dans une société où la montée de l’extrême droite pourrait les menacer.

Aujourd’hui de nombreuses personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres de tous âges et de toutes les régions du monde sont exposées à des violations flagrantes de leurs droits humains à cause d‘attitudes homophobes et transphobes.

Dans69 pays dans le monde sur 193 l’homosexualité est encore criminalisée, parfois passible de la peine de mort.  En Europe, l’ascension des mouvements nationalistes tend à restreindre les droits et les libertés, notamment en ce qui concerne la communauté LGBT+ et aussi les femmes. Ainsi en Italie la reconnaissance parentale pour les couples de lesbiennes a été restreinte.

En France, 42 % des personnes LGBT+ déclarent avoir été discriminées dans les 12 derniers mois en raison de leur orientation sexuelle ou de leur transidentité, selon les résultats d’une enquête réalisée en 2019 par l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne. Parmi ces victimes de discrimination, 24 % les ont subies dans le cadre professionnel.

Ces chiffres soulignent l’importance des environnements de travail comme espaces de respect et d’inclusion, où les normes de tolérance zéro envers les comportements discriminatoires sont fermement appliquées. Ainsi, la responsabilité des directions d’entreprises, qu’elles soient publiques ou privées, consiste à maintenir une ligne claire contre les discriminations, en s’assurant que les actions inappropriées soient sanctionnées de manière adéquate, indépendamment du statut de la personne impliquée.

Sandrine Le Guilloux élue CFDT Michelin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *