Assurance chômage : les nouveautés 2025
ParAdmin Cfdt
La Cfdt et les autres partenaires sociaux avaient signé une nouvelle convention d'assurance chômage le 15 novembre dernier, Le gouvernement l'a agréée mi-décembre. Il en tire de nouvelles règles de l’assurance chômage, applicables progressivement au plus tard le 1er Avril. Globalement plus favorables, notamment pour les seniors.
Pour les seniors
- Période de référence : les demandeurs d’emploi âgés d’au moins 55 ans à la date de fin de leur contrat de travail, au lieu de 53 ans jusqu’à présent, bénéficient désormais d’une période de référence d’affiliation de 36 mois (contre 24 mois pour les autres salariés).
- Durée d’indemnisation : les demandeurs d’emploi âgés de 55 et 56 ans à la date de la fin de leur contrat de travail, contre 53 et 54 ans auparavant, bénéficient d’une durée d’indemnisation maximale de 22,5 mois après application du coefficient 0,75. Les demandeurs d’emploi âgés de 57 ans et plus à la date de la fin de leur contrat de travail, contre 55 ans jusqu’à présent, bénéficient quant à eux d’une durée d’indemnisation maximale de 27 mois après application du coefficient 0,75.
- Maintien de droits jusqu’à la retraite à taux plein : décalage progressif jusqu’à 64 ans, au lieu de 62 ans, d’ici 2030.
- Indemnisation en cas de formation : en cas de formation suivie pendant la période d’indemnisation, les seniors peuvent bénéficier d’un allongement de leur indemnisation à hauteur de 137 jours après application du coefficient 0,75. Ce dispositif concerne désormais les allocataires âgés de 55 ans et plus, contre 53 ans auparavant.
- Suppression de la dégressivité dès 55 ans à partir du septième mois d’indemnisation pour les demandeurs d’emploi dont le salaire mensuel brut atteint un certain montant (4 915,33 € au 1er juillet 2024).
Evolutions générales
- Mensualisation du versement de l’allocation : un montant mensuel fixe de l’allocation est garanti, sans variation liée au nombre de jours calendaires de chaque mois (28, 30 ou 31 jours).
Reprise des droits au chômage : Un salarié qui démissionne d’un emploi repris après un licenciement, une rupture conventionnelle, une rupture d’un commun accord, une fin de CDD, ou une fin de mission d’intérim, peut tout de même bénéficier de la reprise de ses droits au chômage si cette démission intervient dans un délai de quatre mois maximum, contre trois mois auparavant.
- Élargissement des bénéficiaires de l’allocation décès : ’une somme équivalente à 120 fois le montant journalier de l’allocation perçue, est versée à ses ayants droit.
La Cfdt se réjouit de noter que des adaptations, en matière de versement d’allocations chômage, puissent être mises en place. Face à des perspectives économiques incertaines, elle continuera de défendre sans relâche la gestion paritaire de l’assurance chômage qui nécessite une vision à long terme.
Françoise Vast, élue CSE Clermont