Déménagement de DOMF à Ladoux, des risques à gérer
L’Entreprise a annoncé le déménagement de 650 salariés des équipes bureaux d’études et bureaux des méthodes DOMF/ME vers le site de Ladoux, principalement à G22 et E24 (Urbalad).
Cela fait suite à l’annonce de l’arrivée aux Carmes d’environ 450 personnes DCSI en provenance de Cataroux dans le cadre du projet d’évolution immobilière de ce site.
Ce chassé-croisé est la concrétisation des choix de POLITIQUE immobilière à CFE.
La Cfdt reconnait que ce déménagement de DOMF/ME, prévu pour juin 2023, constitue une réelle opportunité de rapprochement des équipes DORD et DOMF favorable à l’accélération de l’innovation Produit/Procédé.
En effet, faire travailler les équipes développement/industrialisation Procédé et Produit avec les équipes méthodes sur des plateformes collaboratives est un vrai progrès. Les plateformes actuelles à Ladoux ou aux Carmes ne fonctionnent pas de manière optimale car une partie des équipes reste en distanciel en Teams, ce qui n’est pas favorable à une véritable interactivité.
Néanmoins, nous identifions un risque car ce déménagement se fera dans le cadre du déploiement de l’Active Office. Or la mise en place d’un Active Office doit absolument comporter une réflexion en amont sur l’organisation des équipes, leurs interactions, leurs temps de télétravail et une définition en conséquence des places assises, adaptations ergonomiques et espaces collaboratifs
Cette solution Active Office, présente l’avantage, pour l’entreprise, de permettre une réduction des surfaces immobilières grâce à une augmentation du nombre de résidents par plateau (passage jusqu’à 38 résidents par plateau à E24).
Cette densification n’est pas sans nous inquiéter sur les conditions de travail pour les salariés (bruit, stress, charge mentale, accueil des nouveaux arrivants…) ; nous serons donc particulièrement attentifs, notamment en CSSCT, sur le respect des règles ergonomiques et la préservation de la santé et de la sécurité des salariés.
Nous demandons aussi la prise en compte des difficultés engendrées par le changement de lieu de travail, comme par exemple le manque de moyens de transport en commun entre la ville de Clermont-Ferrand et le site de Ladoux, la dangerosité des trajets en vélo, les places de parking, les places en crèche pour les enfants, les capacités de restauration du site… Ces questions semblent prises en compte, mais à ce jour nous n’avons pas vu de de solutions proposées…
Des ambassadeurs sont désignés dans chacune des équipes et sont chargés de collecter les besoins et de redescendre les informations d’avancement du projet ; il s’agit là d’une volonté de co-construction que nous saluons ; mais cela ne dédouane par les managers de leur rôle de réflexion et d’accompagnement vers un changement de méthodes de travail. Car sinon, il s’agira d’un simple déménagement avec dégradation des conditions de travail voire de l’équilibre vie privée/vie professionnelle pour les salariés sans réel apport au service de l’innovation. On serait alors sur un projet PERDANT/PERDANT, notre objectif est d’en faire un projet GAGNANT/GAGNANT, avec une vraie prise en compte du volet People.
Pour les salariés concernés nous vous invitons à prendre contact avec vos correspondants Cfdt – membres des CSSCT des sites Carmes et Ladoux ou représentants de proximité – pour exprimer vos inquiétudes et difficultés.
Denis Andrieu, secrétaire Cscct des Carmes