PSE Vannes-Cholet : La Cfdt signe l’accord de méthode
L'accord de méthode définit les conditions de la négociation. Une étape vitale pour entrer dans le vif du sujet, dans l'optique du meilleur accompagnement possible pour les salariés. Sans pour autant cautionner la fermeture de sites pas assez rentables au regard de la stratégie financière du Groupe Michelin.
La Cfdt est signataire de l’accord de méthode, en compagnie de la CFE-CGC. Il est donc validé puisque nos organisations syndicales dépassent à elles deux les 50% de représentativité nécessaires.
La Cfdt a insisté et obtenu dans cet accord de méthode :
- Le décalage de la fin de la négociation de fin février à fin mars 2025 : 7 réunions sont planifiées du 17 décembre au 11 mars .
- L’augmentation du nombre de négociateurs pour assurer une présence significative des sites concernés : cinq personnes par organisation syndicale représentative, plus deux suppléants.
- Des moyens et modalités pour non seulement informer les instances de l’avancement des travaux mais aussi pour échanger avec les salariés après chaque réunion.
Les engagements de la Direction
Durant la phase de négociation, la Cfdt sera très attentive à ce que Michelin respecte ses engagement moraux :
- Ne retenir aucun salarié de Vannes ou Cholet qui aurait trouvé une solution pérenne avant même la conclusion d’un accord.
- Ne pas pénaliser la rémunération globale des salariés dans toute la période transitoire.
- Aider les CSE de Vannes et Cholet, eux-mêmes employeurs dans le cadre de la gestion des activités socio-culturelles, dans leurs démarches de cessation d’activité.
La blessure subie par chaque salarié de Cholet et Vannes est profonde. L'ambition de la Cfdt, dans la phase de négociation qui s'ouvre, est d'offrir à chacun(e) et les meilleurs conditions de rebondir : mesures de fin de carrière, de mobilité interne ou encore de mobilité externe. Nous saurons rappeler à Michelin sa promesse de n'abandonner personne qui n'ait retrouvé une situation stable, quelle que soit le temps nécessaire après la fermeture des sites.
Pierre Papon, négociateur PSE Vannes Cholet